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 FT HO JOO || It's All About Sickness

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Choi Jun Hwa
Little Crazy Potatoe Admin

Choi Jun Hwa

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Tenue - Quelle nuit insupportable je venais de passer. Encore dans mon lit, mes deux chats sur le lit, l'un entre mes jambes et l'autre à côté de moi, la couverture en vrac, un vilain rayon de soleil m'éblouit. J'en tirais une grimace. La veille, j'avais réussi à mettre un terme à une enquête, mais voilà. A quel prix ? A ainsi passer la soirée dehors, sous la pluie, j'avais attrapé le mal. J'avais de la fièvre, j'avais passé la nuit à prendre de quoi atténuer le mal de tête, et à me moucher. Je toussais aussi. Et heureusement, aujourd'hui était un "Day Off". Alors je n'avais aucun remords à voir qu'il était déjà 12h sur mon réveil. Je me levais, la tête lourde, le corps plein de courbatture et quittais enfin le lit. Socrate et Platon se réveillèrent aussi et se faufilèrent parmi le désordre de la chambre et de l'appartement pour rejoindre la cuisine. Je m'y rendis aussi après avoir enfilé mon peignoir polaire histoire d'avoir chaud. J'éternuais une nouvelle fois et pestais contre le monde entier avant d'arriver en cuisine. Je me mouchais et donnais à manger aux deux boules de poils. Je les fixais un moment avant de grogner : "Ce n'est sûrement pas vous et vos grosses fourrures qui pouvez comprendre ce que j'endure hein ? Bêtes insensibles !" Je poussais un soupir et me préparais un thé. Toussant un peu, j'entrepris d'ouvrir l'ensemble des rideaux de l'appartement et d'ouvrir un peu les fenêtres - bien entendu, celles loin du bureau, de sorte que ça ne fasse pas voler partout mes feuilles non classées et encore posées là sur la table- histoire d'aérer.

Une fois fait, je pris ma tasse de thé, et commença à la boire. La boisson était bien chaude, mais ça me faisait du bien. Je restais ainsi debout devant la fenêtre à fixer le dehors tout en fixant la fenêtre, avant de me sentir de nouveau fatigué à rester ainsi. Alors je finis ma tasse, avachis dans mon canapé.  "Je sens que la journée va être longue... Surtout si je n'appelle pas vite fait Ho Joo pour qu'il me soigne... Hors de question que je reste dans cet état larvaire..." Et j'éternuais de nouveau. La poisse. Je profitais un peu d'être sur le canapé pour me détendre le plus possible et puis pour finir tranquillement mon thé. Une fois la tasse vide, je me levais, laissa la tasse sur la table basse et filais à la salle de bain pour me prendre une douche bien chaude. J'avais manqué de dormir sous l'eau d'ailleurs. J'en sortis et fini par m'habiller le plus simplement possible. Un pantalon, une chemise, un gros gilet en laine et le tour était joué. Pas la peine que je me fatigue à enfiler un de mes costars comme j'avais coutume de faire. Jour de congé, je me donne aussi la liberté de ne pas m'habiller de manière distinguée, mais de me contenter d'être sobre.

Et puis je revenais m'installer dans le salon. Là je m'allongeais sur le canapé, sur le dos, le bras sur le front, profitant de ce petit moment de calme, les yeux fermés... Ai-je pensé calme ?... Je fronçais d'un coup les sourcils... La bonne blague... On venait de défoncer la porte, de parler très fort et une voix plus qu'agacée prenait alors du plaisir à briser toute cette harmonie silencieuse. Je la reconnut direct sans que je n'eus besoin d'ouvrir un oeil pour vérifier... Ho Joo venait d'entrer... Sans frapper... Et commençait déjà à s'agiter... J'en poussais un long soupir, mais je ne bougeais pas d'un pouce de mon canapé.
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Lee Ho Joo

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Tenue lors du rdv Je suis resté une heure sous cette pluie après qu'il m'est annoncé la nouvelle. Il n'était pas souriant comme les autres jours mais je n'ai rien vu car je ne veux voir que ce qui ne me fait pas mal. Comme un enfant pourri gâté j'ai pensé que si il voulait un rendez-vous si tard en pleine semaine c'était pour me faire part de quelque chose, une nouvelle qui allait forcément me faire plaisir.
ça a été tout l'inverse.
Je l'attendais depuis une dizaine de minutes déjà , le nez levé vers le ciel j'appréhendais la venue d'une pluie fine qui n'était pas convier à nos retrouvailles, j'avais mis un certain temps à me coiffer, je m'étais même autorisé un léger trait de maquillage très discret que seules les personnes très proches de mon visage pouvaient remarquer..en somme uniquement mon copain du moment qui se faisait désirer. Lui qui avait toujours été ponctuel je jubilais presque sur place, ne pouvant m'ôter cette idée de la tête, il y avait une raison à ce retard et elle ne pouvait qu'être bonne pour moi. Le stress de venir? Le temps mis à se préparer pour me plaire? J'avais parfois la sensation de réfléchir comme une fille mais je me sentais réellement amoureux : comme à chaque fois ou presque.

Quand sa silhouette s'est détachée de toutes les autres, les premières gouttes sont arrivées, me forçant à raffermir ma prise sur le col de ma veste en cuir. Je lui ai souris malgré tout, malgré ces larmes du ciel qui dévalaient mon corps, ruinant ma coupe et ces ondulations si difficile à faire tenir. Je l'ai inviter à entrer à l'intérieur, nous nous étions mis d'accord pour un dîner dans un restaurant japonais et pourtant il n'a pas bouger, il n'était pas derrière moi quand je me suis engagé sous les panneaux en bois.
Sa voix à tranchée l'air, couvrant la ravale venue du ciel, faisant terre la circulation dense de cette veille de weekend..Mes yeux se sont écarquillés, je me suis vu de loin, projeté hors de mon corps et je me suis soudainement trouvé stupide, stupide d'avoir cru qu'une fois encore un homme accepterait de passer sa vie à mes cotés. Je suis resté dos à lui, il a dit ce qu'il avait à dire, l'eau qui me martelait le dos me paraissait bien plus violente, plus froide aussi, je courbais l'échine à chaque fin de phrase..Il n'y allait pas de main morte sans que je n'ai à envenimer les choses. Il ne me semblait pas embarrassé, je dirais même que son ton traduisait d'un soulagement longtemps réprimé, comme-ci sortir avec moi était le pire calvaire que le karma avait pu décidé pour lui.

Je ne me suis retourné qu'après une demi-heure, tétanisé sous cette cascade venue de nuage aussi sombre que mon esprit en cet instant il me fallut beaucoup de courage pour que mes pieds amorcent un lent volt-face..il n'était plus là, la petite rue était déserte..Comme si je n'avais fait que rêver, un mirage survenu durant l'interminable attente à laquelle je m'étais soumis pour son bon vouloir. Je ne suis qu'un con qui idéalise les relations humaines sans vraiment les comprendre.

Rentré chez moi au milieu de la nuit, après avoir traîné des heures dans les rues comme une adolescente en peine, plaqué après avoir cédé sa première fois je me suis rapidement réfugié dans ma chambre, si blanche, si rassurante. Je me suis débarrassé de tous mes vêtements, qui pesaient bien plus lourd car gorgé d'eau de pluie, un tas fut formé à l'entrée de ma chambre et resta là à sécher jusqu'au petit matin.
J'ai passé une nuit horrible, je me suis réveillé hors du lit, la tête à quelque centimètre du sol, une migraine horrible en prime me mettait les nerfs à rudes épreuves. J'étouffais ici, il fallait que je sorte mais cette fois je savais où j'allais aller. Jun Hwa est mon collègue pas toujours très fin dans ses remarques, mais il avait ce petit plus, lui ne me fermait jamais sa porte il me laissait même venir me lamenter dans ses jupes sans se plaindre...Même si au final je n'ai jamais vu de verrou à ce battant il est vrai.

Je n'ai pas pris soin de me préparé, en réalité je m'en moque un peu et je serai bien incapable de me regarder dans un miroir, quelle image consternante me renverrait-il ? Je suis comme ça je préfère fuir les évidences, comme hier soir et comme tous les autres soirs où je me suis fait largué. Je ne pouvais pas plus me remettre en question que ça.. et pourtant je n'ai jamais jugé être celui en faute. Jun Hwa va toujours dans mon sens et sachant qu'il est la personne la plus proche de moi..ça n'aide pas à me faire ouvrir les yeux.

Tenue du jour

Très doucement ma joue s'appuya contre la surface en bois de la porte, je tentais de voir si du mouvement se faisait entendre de l'autre coté, et quand aucun son ne me parvenu j'abaissa avec force la poignet, rentrant en trombe dans ce séjour en pagaille. Jun Hwa n'a jamais su mettre de l'ordre dans ses affaires, il n'y a qu'au travail qu'il est plus ou moins rigoureux, bien plus que dans sa vie privée ça c'est certain.  Je ne peux pas réprimer toute cette rage de prendre possession de mon être, moi qui n'ai fait que subir mon mal la nuit entière j'ai envie de l'exposer au grand jour, de faire comprendre à la terre entière que me plaquer me blesse! Je shoote dans une pile de vêtement que je pense sale à en juger par les tâches qui parsèment leurs tissus, ma voix se fait entendre, je maugrée comme une vieille bonne femme, foutant un bordel monstre plus qu'autre chose. " Putain mais il ne comprendra donc jamais?" je ramasse des débris de verre au sol, une bouteille brisée me donne la provenance de tout ce bardas, je jette l'ensemble dans un sac en plastique déchiré par endroit, il me faut tant de patience pour m'occuper de lui comment pourrais-je espérer sortir avec un homme? " Vous êtes tous pareil, parfois je me demande si j'en suis vraiment un car je semble bien différent! De vrai gamin, regardez moi ça...Jun Hwa ! " Je venais d'attraper à pleine main un boxer oublié dans un coin de la pièce, entre la poubelle pleine à ras-bord de la cuisine et un pied de lampe posé à même le sol...Comment peut-il occuper un poste à haute responsabilité, ce mec ne peut même pas prendre soin de lui et de ses affaires...Je regrette presque d'avoir apporter des croissants, il va les engloutir sans même un merci, serait-il encore au lit?!

Mes pieds non-déchaussés par prudence frappent fort le sol, je veux qu'il tremble comme un enfant pris en faute entre les draps de son lit, présent là alors qu'il devrait déjà être à l'école. Je souffle fort, décalant mon masque chirurgicale de devant ma bouche, je ne dois pas être agréable à regarder mais j'en ai rien à faire très franchement.
Quittant la salle à manger je passe devant le salon où un pied nu attira mon attention, un grognement sourd quitta ma gorge fine, il sait que je suis là et ne daigne même pas m'accueillir?!

"Jun Hwa ! "
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Choi Jun Hwa
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Tenue - J’entendais Ho Joo s’agacer sur tout et rien dans mon appartement, le traversant en tapant du pied, hurlant aussi mon nom. Ce genre de comportement qui comme toujours me donnait qu’une seule et unique envie, ne pas répondre. En général, je faisais toujours en sorte de sortir de mon trou, comme une fleur, la bouche en coeur, en lui disant qu’à force de faire du bruit, il allait déranger les voisins et que donc il pouvait au moins faire l’effort de baisser d’un ton, même si le simple fait de s’être fait rejeté par un homme sans coeur l’avait blessé. Parce que dans le fond, mes affaires et moi-même n’y étions… presque pour rien. Il y avait des fois où je rencontrais l’individu, tombant sur le nouveau couple par inadvertance. Et dans ce cas précis, ma possessivité excessive remontait d’un coup, me poussant, de manière assez dissimulée, à faire tout mon possible pour que le couple se brise. Pour mon plaisir et pour le malheur de mon médecin. Mais voyons… De qui d’autre aurait-il besoin dans sa vie ? Je suis bien suffisant n’est-ce pas ? Parfois, je me dis que je devrais l’engager aussi en tant que domestique. Au moins avec tout mon bordel quotidien, il aurait de quoi s’occuper plutôt que de chercher en vain une moitié inexistante… 



Bien vil et égoïste de penser ainsi ? Peut-être. En attendant, aujourd’hui j’avais la fièvre, un mal de crâne extrême et une forte envie d’écraser l’encyclopédie trônant sur la table basse non loin de moi, sur le crâne de cet homme qui hurlait comme un diable dans mon appartement. Ceci dit, lorsqu’il arriva dans la pièce en hurlant mon nom, je poussai mon bras de dessus les yeux, me redressai un peu et le regardai avec un faux air surpris. « Tiens donc ! Quelle surprise ! Encore une fois je ne m’attendais pas à ce que tu débarques ici à l’improviste. » Je remarquais alors son accoutrement et ce que tenaient ses mains. D’un coup je me levais, non sans avoir un léger vertige, que je fis passer en me tenant bien droit, les doigts me pinçant l’arrête du nez et puis une fois fait, j’arrachais mon boxer de sa main. « Tu as peut-être le droit de venir ici comme tu l’entends, mais ce n’est pas parce que tu passes partout, que tu as le droit de te servir dans mes sous-vêtements ! Je sais bien qu’ils sont chouettes et sexy, mais tout de même… » Un petit sourire était apparut sur mon visage. Je savais très bien qu’il n’était pas allé le prendre dans le tiroir de mes sous-vêtements. Mais c’était juste très drôle de le taquiner. Je toussais un peu, et  en allant ranger ce boxer, je me repris trois cachets pour faire passer le mal de tête en passant, priant cette fois que ça passerait. Retournant au salon, je jetais la plaquette de pilules à côté des deux autres -vides- sur la table basse. Combien de calmant en si peu de temps ? Je n’en sais rien… mais bordel, ça ne fait rien. Je me rassis sur le canapé, ne tenant plus vraiment du tout debout, et poussant un soupir.

« Hah… Mais tu tombes bien, parce que tu vois, j’ai la crève… Et ce que j’ai ne fais rien pour faire passer tout ça… » Mais j’avais l’impression qu’il ne m’écoutait pas du tout. Comme toujours je savais très bien pourquoi il était là. « De toute façon, je te l’avais dit encore une fois : ce type n’était pas fait pour toi. Alors de quoi tu te plains hein ? Tu n’écoutes même pas mes conseils… » Et une fois dit, je me rallongeais sur le canapé, attendant qu’il se calme. Mais bordel, qu’il baisse d’un ton !! Ma tête me fait l’effet d’un cloche. Et puis j’ai chaud. Ou froid. Je ne sais pas. Je suis mal… Et plus il va continuer avec ses problèmes, plus je vais finir par mourir sur ce foutu canapé.
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Lee Ho Joo

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Il est avachi dans son canapé, il fait à peine attention à moi avant de me dévisager comme si je n'avais rien à faire ici puis il affiche ce petit sourire tellement..tellement...Je grogne je me retiens de lui aboyer-encore une fois- dessus, il me prend de court en m'arrachant des mains quelque chose qui m'a répugné quand je m'en suis saisi par inadvertance pourquoi ne l'ai-je pas lâché?! C'est un bon prétexte pour que MONSIEUR Jun Hwa se joue de moi...Qu'il me raille comme un gamin de primaire, je vais vraiment finir par lui arracher la langue.
"Chouette et sexy? Sa place est dans une panière  à linges sales pauvre idiot! Va me mettre ça dans la salle de bain. Tu ne trouveras jamais personne si tu te négliges autant !"
Je vais passer mes nerfs sur lui et sa mine de bien-heureux, il n'arrête pas de faire l'idiot en toute circonstance ou plutot non, il me prend toujours pour un con et tourne chaque situation me concernant en dérision..Il est le genre de benêt qui me faisait pleurer à l'école primaire, les grosses brutes moqueuses.
"Je viens toujours chez toi comme une mère surveillerait son poulain, mais tu n'es pas digne de cette attention! En fait très peu d'hommes la mérite et c'est bien ça le problème ! Vous êtes odieux, est-ce que j'ai l'air d'être quelqu'un d'acquis? Et cet idiot qui...Je ne méritais pas de me faire jeter de la sorte, est-ce que je suis le problème?!..Non bien sûr que non j'ai toujours suivit le conseil de femmes compétentes, ma mère et ma soeur sont de bons précepteurs..."

Il s'éloigne pour faire ce que je dis, du moins la moitié puisqu'il le range dans un tiroir, je lève les yeux au ciel en décidant de ne pas insister, surtout qu'après ça il part se prendre des cachets sorti de je ne sais où..Discrètement j'attrape la plaquette vide et lisse les encoches déchirés, cherchant à voir le nom exacte de ce médicament. Ils sont toujours comme ça en plus de n'en faire qu'à leur tête ils n'écoutent pas quand on se confit. Je me sens homme, je suis fier d'en être un et de posséder ce que j'ai entre les jambes, mais j'ai parfois la sensation d'être sorti du moule, d'être différent..d'être unique. Ma part de féminité doit être bien plus développée, elle doit parfois prendre le dessus sur ma virilité surtout en ce qui concerne mes amourettes. Je suis un peu candide, trop naïf je crois bêtement qu'en cédant tout, qu'en acceptant qu'on me néglige on me restera...La preuve que ça foire à chaque fois.

"Pardon? Tu ne me conseilles jamais! Tu dis des choses absurdes! Surtout quand on boit tout les deux...Je suis toujours aussi perdu quand je quitte ton appartement car ta conclusion n'est jamais la même que la mienne..Est-ce que tu es débile ou c'est moi qui suis le problème? "

Je le regarde s'étendre alors que je me morfonds, sans me démonter je viens prendre place prés de lui, décalant ses jambes sans prendre soin de le faire doucement. Il grogne en les laissant tomber lourdement en travers des miennes, j'y applique deux claques bien placés, sous ses genoux pour lui faire comprendre que je sens la douleur !

"Tu me dis toujours qu'ils ne sont pas fait pour moi, parfois tu m'ouvres les yeux surtout concernant l'avant dernier qui me faisait cocu presque sous mes yeux...Voilà pourquoi j'ai toujours besoin de ton avis mais...Au bout d'un moment il va falloir que j'ouvre les yeux non? C'est moi qui suis maudit en amour.."


Mes doigts se resserrent doucement sur ses chevilles alors que je semble plongé dans mes pensées...J'ai eu des copains infidèles, j'ai même eux des gars qui m'ont volés, argent ou affaires..J'en ai eu un qui était marié, d'autres violents..Ils avaient tous des vices cachés qui m'auraient fait fuir si ils n'avaient pas été dissimulés aussi habilement..

"Pourquoi tu n'acceptes pas de m'accompagner en boite? Tu as un avis très tranché mais même si j'ai du mal à l'avouer il est parfois..bon de le suivre? Alors tu n'auras qu'à m'espionner pendant mes discussions et d'un signe de tête tu me diras si c'est mort? Tu travailles dans la police vous devez avoir du matériel d'écoute, ne fais pas semblant."

Je pince légèrement sa jambe par dessus son fin pyjama pour le faire réagir mais monsieur continu de se lamenter alors je me redresse, envoyant une nouvelle fois ses jambes voler.
Je récupère le sac poubelle que j'ai traîné de la salle à manger au séjour et reprends mon rangement.

"Quand je pourrai discerner les quatre coins de ta table basse je te préparerai un thé et te donnerai un petit traitement, que tu ne suivras pas longtemps comme d'habitude. D'ici là ne bouge pas du sofa, et laisse moi faire sans râler toutes les trente secondes: je sais très bien ce qui mérite d'être jeter, espèce de clochard."

Je secoue sous ses yeux des emballages vides de mal bouffe, pour illustrer mes dires, sans moi cet éternel adolescent ne serait rien.
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Choi Jun Hwa
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Tenue - En fait, il y a quelque chose que j’ai toujours trouvé drôle chez Ho Joo : sa manière de courir comme un lapin, dès que j’en viens à lui sortir une vacherie, ou quoi que ce soit qui, je le sais, va le mettre en rogne. C’est toujours tellement drôle en soit. Et puis sa manière de s’inquiéter pour moi et mes affaires, dès qu’il rentre chez moi ne me pousse pas vraiment à faire des efforts pour que je m’améliore de ce côté là non plus. Après tout, par moment, je me demande s’il ne vient pas juste pour ça : ramener chez moi tous les fondements de l’hygiène et de la propreté. Un exemple ? Sa façon de me rappeler que le dit caleçon qu’il avait du ramasser je ne sais pas trop où dans l’appartement, devrait se trouver parmi le linge sale, et non le propre. Raté, l’information arrivant trop tard, il avait déjà atterri dans le tiroir du linge propre. Ah ! Mon pauvre ami, je sais bien que je suis irrécupérable. Mais pour une fois, j’ai une bonne excuse non ? Mais si voyons : mon mal de crâne et ma fièvre qui ne cesse de monter. Je ris cependant à sa remarque. «  C’est très drôle ça. Toi, qui est très à cheval sur la propreté, l’ordre chez soi etc. et qui ne trouve personne malgré tout, vient me dire que parce que je ne suis pas ordonné chez moi, je ne trouverai personne. Si ce n’est ni l’un, ni l’autre, je me demande comment faire pour trouver quelqu’un !  » Bien entendu, contrairement à lui, je n’élevai pas ma voix du tout. Je me contentais de dire les choses comme d’habitude, sur le même ton assez détaché. Oh bien sûr, ça n’allait pas lui faire plaisir comme remarque, mais que voulez-vous. Il est un homme au coeur blessé et simplement frustré de ne pas trouver quelqu’un qui lui convienne. Mah… qui sait ? Peut être qu’il est juste son sous nez après tout ?

Et le voilà partit sur le fait que justement il me couvait comme une poule couve son oeuf. Vraiment ? A ce point là ? A mes yeux, il est plutôt un genre de… Majordome ? Un homme qui est à mon service, qui s’occupe de moi et qui en plus met de l’ordre dans ma maison, pendant que je vaque à mes occupations. S’il avait été ma mère… Il ne ferait pas ça le moins du monde. Bien au contraire. « Vous » ? Qui ça « nous » ? Moi et le sale type qui l’a quitté ? Allons bon ! voilà maintenant qu’il me fourre dans le même sac que l’autre… Suis-je vraiment aussi terrible que cet individu qui vient de piétiner son coeur ? Est-ce qu’il est le problème ? Hum… C’est une question que l’on pourrait se poser, mais apparemment il était vraiment assuré que sa soeur et sa mère étaient les meilleures conseillères. « Le coeur des hommes est aussi impénétrable que l’esprit féminin  » Lançais-je alors sur un ton presque lyrique. «  Je crois enfin avoir perçu la source de ton problème, mais je ne préfère rien dire, sinon tu vas finir par me détester plus que tu ne le fais déjà.  » Ajoutais-je, tandis que je revenais déjà me réinstaller sur le canapé, après avoir pris mes soit-disant anti-douleurs. D’ailleurs était-ce vraiment des anti-douleurs ? Non parce que dans mon foutoir, je pourrais bien être en train de me gaver d’autre chose, d’où le fait que ça ne marche pas sur ma fièvre actuelle…

Et me voilà alors en train d’hausser un sourcil, alors qu’il assure que je ne le conseille jamais. Décidément il parle trop… Dire que tous les hommes qu’il a connu ont tous été des gens sans manières aucune et sans aucun sentiments pour lui, en guise d’avertissement, n’était-ce pas déjà un conseil de ma part ? Je me sens presque choqué. Je me contente d’un haussement d’épaules, tandis qu’il continue sur sa lancée. Faites-le taire, il me donne encore plus mal à la tête… «  Peut-être que nos conclusions ne sont jamais les mêmes parce que justement, je perçois plus facilement ce que ton esprit envahis par de faux sentiments cache derrière un brouillard si épais que tu ne vois rien ?  » Pour le coup, je suis presque vexé, et j’en deviens incisif aussi… La maladie ne m’aide en rien en plus… Je grommelle alors qu’il pousse mes jambes pour s’assoir sur le canapé, et je le regarde avec cette furieuse envie de lui dire qu’il n’était, oui, qu’un idiot qui ne voit pas quand les gens le berne, l’entraîne dans de fausses aventures amoureuses qui ne dureront que 3 semaines, et qu’au lieu de se prendre la tête ainsi, il pourrait au moins me soigner là. «  Et n’ai-je pas toujours eu raison en disant qu’ils n’étaient jamais fait pour toi ? Voilà ! On est d’accord, sans moi tu aurais continué ta vie, en tant que gros cocu de la capital et du bureau de Police. Quant au fait qu’il faudrait que tu apprennes à ouvrir les yeux, je suis parfaitement d’accord, juste, tu vas t’y mettre quand ? Et n’exagère pas non plus. Tu n’es pas maudit en amour, c’est juste que tu restes aveugle dès que tu vois simplement un physique à ton goût. Maintenant, si tu pouvais juste me filer un traitement adéquat ? Pas que ma tête résonne comme un bourdon là, même presque ! »

J’ai vraiment envie qu’il me soigne, parce que ça commence vraiment à me taper sur le système. J’ai vraiment mal à la tête, et j’ai même simplement la force de grommeller et d’agiter les jambes dans tous les sens quand il continue de chercher à me les faire bouger des siennes. Je lui signale que j’ai vraiment la crève et que j’ai vraiment besoin d’un traitement, mais non. Monsieur part faire son rangement, tout en prenant la peine de me signaler qu’il ne s’occupera de moi que lorsque l’appartement sera clean, que je ne devrais pas bouger du Sofa ni l’embêter concernant ce qui doit aller à la poubelle ou pas. Je pousse un soupir et détourne la tête quand il me brandit les cartons de bouffe vide, agitant la main pour lui faire comprendre qu’il n’avait pas non plus besoin de me torturer avec ça.

« Clochard »… le mot m’aurait fait réagir, si je n’avais pas été aussi larvesque tout d’un coup. Mon bras retourne sur mon visage, je commence à avoir froid alors que je suis pourtant bien habillé. Et j’ai la sensation de soif qui s’intensifie. Saleté de fièvre… Une trentaine de minute plus tard, je me lève du canapé. «  Sale médecin… Tu prends ton temps de ranger, pour que je crève à petit feu !  » murmurai-je dans ma barde inexistante. J’ai la tête qui tourne légèrement, et même si je manque de tomber deux fois, je parviens à la cuisine pour me prendre un verre d’eau bien fraîche. Sur le chemin du retour vers le canapé, cependant, je vois bien qu’il est là, debout, encore à ramasser, mais très vite, je sentais que j’allais perdre conscience. «  Joo… S’il te plaît… laisse…  » impossible de terminer la phrase : je finis par tomber de fatigue, inconscient, transpirant pas mal tellement j’étais bouillant.
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Lee Ho Joo

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Il m'a rendu curieux, j'ai envie qu'il me dise ce qu'il a fini par comprendre, je me mords fort la lèvre pour ne pas le faire parce que je suis fier je n'ai pas envie de lui donner ce qu'il veut. Mouchoir en papier, canettes de bières éventrées, magazines froissés, sachets de gâteaux apéritifs..Ce mec n'est qu'un porc j'ai juré. Le tout fini dans le sac qui ne m'a pas quitté depuis le début de ma traversé dans ce capharnaüm sans nom. Jun Hwa me prend pour sa mère, les mecs que je fréquente en toute amitié ou ceux plus si affinité le font également. Je ne suis pourtant pas si féminin que ça, je continue même de me faire aborder par de très jolies filles et pas toujours en soirée. En clair je crois quand même dégager un aura masculin alors pourquoi ils me traitent tous comme leur bonne? Dos à lui je m'attaque à la commode où repose et se maintient en équilibre -on ne sait comment- une pile de carton à pizza, tous vide bien évidemment. Quel morfal, rien de sain que de la nourriture rapide. Je lui ai pourtant dit qu'il devait cesser de vivre pour les autres, pour ses enquêtes, son job en général mais il n'a que ça dans la vie.
Je voudrai bien qu'il trouve quelqu'un, enfin pas sûr qu'il y arrive avec un caractère aussi difficile. Il peut dire de moi je crois être l'une des rares personnes à pouvoir le supporter sur la durée. "Arrête de m'accabler de reproche. Je ne suis pas plus superficiel que toi. Quand tu vois une jolie fille je me doute bien que ta langue pend jusqu'au sol. Moi c'est pareil ce n'est pas évident de croiser des gays, de les repérer alors quand je tombe sur un à mon goût..je me ferme c'est vrai à tout et ce n'est pas bon quand on veut apprendre à connaitre réellement l'autre. Surtout savoir si je me ferai à leur personnalité et depuis le début, je n'ai essuyé que des déboires qui finissent par me faire perdre espoir. Je vais peut être me caser avec une nana? Trop fatigué de me tromper à chaque fois? à cette idée que je veux faire partager pour détendre un peu l'atmosphère je me retourne, un sourire idiot aux lèvres. je répète plusieurs fois "Jun Hwa, Jun Hwa écoute ça" avant de remarquer que son temps livide tourne presque au blafard.

Je perds à la fois mon sourire et le file de mes pensées, mon sac tombe au sol, je me précipite sur lui, venant glisser ma cuisse sous sa tête pour la garder légèrement sur-élevé. Je me mordille la lèvre en apposant ma main fine sur son front moite, il ne mentait pas il est vraiment mal et moi j'ai poussé un peu trop loin ma leçon. Je me relève, les mains sous ses bras je tente à présent de le hisser pour le ramener jusqu'au canapé. Un vrai poids mort, je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi lourd. Plusieurs hoquets du à l'effort m'échappent, je geins, couine d'inconfort mais parviens enfin à larguer ma charge qui s'échoue entre les coussins comme prévu. Je me redresse, éponge mon front du revers de ma main puis viens reprendre son pouls, sa température également elle n'a pas baissé, je dois faire quelque chose ça devient urgent. Je m'occupe d'abord de lui ôter son t-shirt, vêtement trempé de sueur qu'il doit porté depuis pas mal de temps. Son torse marqué de cicatrices, certaines anciennes, d'autres que j'ai moi même suturées..Sa peau est couverte d'une fine couche de transpiration, son thorax massif est animé par un souffle erratique, qui me fais perdre un moment le file de mes pensées.

Ce qui est bien avec un ivrogne comme lui c'est qu'on est sûr de trouver des glaçons dans son congélateur, et c'est avec un sac de conservation improvisé en poche à glace que je reviens victorieux de ma quête, m'agenouillant prés de son visage j'y applique délicatement la source de fraicheur qui fera descendre considérablement sa température. Mes doigts effleurent sa joue, mes gestes sont doux mais ne restent pas moins professionnels, je ne m'autoriserais jamais aucun touché déplacé envers lui, les choses ont été claires pour moi dés le début. C'est d'ailleurs étonnant, je suis un vrai coeur d'artichaut, je me persuade d'être amoureux dés qu'on me porte trop d'attention, la frontière entre l'amitié et les relations physique est souvent si mince que je la franchis sans hésiter..Ce n'est jamais arrivé avec lui, et c'est ça que je chérie, parce que je prends cela comme une chance, une chance de connaitre ça également, ce type de lien qui peut rendre si riche intérieurement. Doucement, tout en détaillant son visage et la poche qui suit le même chemin de son front à ses tempes, je souffle pour moi même. " ne me claque pas entre les doigts, tu me manquerais bien trop: idiot."
Je fais une petite moue, me trouvant idiot, j'aimerai bien le frapper, j'ai tellement l'habitude qui me tourmente, qu'il se joue de moi que je me retrouve un peu perdu sans lui. Bon le voir si faible me met un coup également, parce qu'il a toujours été celui sur qui je pouvais compter, en espérant que le cachet qu'il a pris plus tôt fera effet sinon je serai obligé d'appeler une ambulance, je ne peux pas faire de miracle seul sans ma trousse.
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